En attendant l'Amie...

Mis à part ma maladresse légendaire, je me considère comme chanceuse.

J'ai une vie familiale et professionnelle qui me comble énormément.

Mais la maladresse, ce n'est pas seulement faire tomber sa tartine de confiture (côté confiture, évidemment) sur son pantalon beige alors que dans 2 minutes tout le monde doit être dans la voiture, c'est aussi ne pas être douée pour les relations humaines.

Je ne suis pas une fille à "bande d'amis". Mes amies, les vraies se comptent sur les doigts d'une main (et même s'il manque quelques doigts ça suffira également).

                               

     

J'ai trop été déçue par les amitiés. J'ai connu les coups bas, et les coups de couteaux dans le dos.

Et c'est le meilleur moyen pour être vacciné contre l'amitié.

Pourtant je trouve ça merveilleux l'amitié. 

C'est beaucoup plus simple que l'amour, il n'y a aucune concessions à faire, on s'aime telles quelles et c'est tout.

J'envie souvent ces personnes qui disent avoir trouvé LA véritable amie, celle à qui on dit tout, qui est toujours là dans les bons ou les mauvais moments, qui nous voit évoluer et grandir.

Je pensais l'avoir trouvé cette AMIE, il n'y a pas si longtemps, mais je suis encore tombée de haut lorsque j'ai réalisé qu'elle ne tenait pas à moi autant que je tenais  à elle.

Peut être que ce n'est qu'une chimère et que je suis bien naïve de penser qu'une telle amie existe réellement.

Cependant j'aime garder cette idée dans ma tête qu'un jour peut être je la rencontrerai.

                                   

    

Pour cela, il faudrait que je sorte de ma réserve que j'aille plus vers les autres, mais ma petite boîte à sentiments, je l'ai fermé à double tour. 

Je l'ai fermé, le jour où j'ai décidé que je ne laisserai plus les autres me faire du mal sans raison. 

Car mes soit disant "amies" avaient toujours une bonne raison de me blesser, mais au final c'était pour qu'ELLES ne souffrent pas.

Donc je resterai avec ma maladresse mais je ne serai plus jamais un punching ball.

Parfois, il m'arrive encore de croire que le problème vient de moi. 

Qu'est ce que je fais de mal pour qu'on veuille m'en faire? 

Suis-je trop possessive? Est-ce que j'en demande trop?

Dit comme ça, j'ai l'air d'une horrible personne...

Mais non, je suis une fille bien et plus personne ne me mettra le doute sur ce point.

                                    

Bises maladroites.